juin 4, 2022

Au pays des Hommes intègres : 11e formation sur l’artémisia pour un 8e pays, celui de Thomas Sankara (^_^)

Par Benjamin Mopondi

On a toujours espoir

Pratiquement 2 ans après, voici le huitième pays et déjà la onzième formation. Cette lutte contre l’ignorance et le paludisme qui tuent nombreux de nos parents, soeurs et frères a débuté avec plein d’espoirs dont ceux d’agir dans l’ensemble des pays du continent, et participer à la vulgarisation de l’artémisia.

Parmi les pays modernes de la terre mère, le Burkina-Faso fait parti de ceux qui nous sont chers par son histoire, son peuple et surtout son illustre président Monsieur Sankara.

Rachid Maiga nous a permis de réaliser une action dans le pays des Hommes intègres, merci à toi (^_^)

Introduction à la formation

Cette formation nous a été résumée par Ornella Maiga qui a suivi la formation. Madame Maiga nous a donné une description hyper détaillée de la formation avec photos à l’appui. On a beaucoup appris à travers cela, et il ne nous manque plus que la pratique (^_^).

Pour cette onzième formaton, il y a eu trois participants: Mesdames Maiga et Ouedraogo ainsi que Monsieur Sanon.

La formation a été dispensée par l’équipe de Monsieur Belemgnegre à la ferme agroécologique du centre Beo-neere à Roumtenga, avec Monsieur Folly comme formateur principal.

La formation a débuté le 12/02 et s’est terminée le 13/02/2022:

Localisation du centre agroécologique au Burkina-Faso

Le premier jour de formation

Comme souvent les premières journée de formation sur l’artémisia sont théoriques, et celle-ci n’a pas dérogé à la règle.

Les trois participants ainsi que le formateur adjoint

Il y a tout d’abord eu la présentation générale de l’artémisia entre histoire et applications diverses.

Puis il y a l’apprentissage des pré-requis pour la culture des plantes de la préparation à la fertilisation des sols.

Enfin il y a eu une visualisation d’une pépinière d’artémisia avec les notions d’entretiens et mise en pots des plants qui y sont issus.

Visite du jardin du centre de formation afin de « mêler l’utile à l’agréable » avec le formateur principal et son adjoint en face d’une des participantes

Les participants ont pu visualiser ce dont ils ont reçu des notions théoriques, ce qui leur a permis de se « rendre compte des conditions de vie de la plante. En effet l’artémisia est une plante fragile qui nécessite d’abord une culture en pépinière ». Il faut donc des moyens de protections adaptées.

Il y a également eu un peu de pratique durant cette journée suite aux questions des participants:

Comment préparer un composte (« mélange formé de matières organiques censées apporter aux semis tous les nutriments » nécessaires à leurs développements) ?

Le second jour de formation

Il y a également une partie théorique sur ce second jour concernant la technique de plantation de l’artémisia, « une fois que les semis ont été réalisés, que la pépinière s’est bien développée et que les plants ont été installés en pots individuels ».

De nombreux conseils ont été transmis concernant l’entretien, une fois l’artémisa mise en terre:

Une autre partie de la culture d’artémisia est l’arrosage des plantes, ce qui a été également pratiquée:

Ensuite il y a eu les conditions de récolte de l’artémisia, « une fois que la plante s’est bien épanouie dans son environnement et qu’elle est prête pour la récolte »:

Puis, il est conseillé de mettre la récolte à l’ombre à l’abri du soleil afin de la préserver. Les participants ont ensuite réalisé le lavage et découpe de la cueillette afin de faire le séchage:

Enfin vient « la phase de conditionnement et d’emballage pour les feuilles qui ont déjà séché ».

Remise des attestations de formation

Le 21/02/2022 les participants sont revenus prendre leurs certificats de formation auprès du responsable du centre de formation, Monsieur Belemgnegre:

Conclusion:

Pas besoin d’en dire plus, juste mettre une citation provenant du résumé reçu de la formation:

« Comme le dit un proverbe Peulh (mon ethnie), le savoir est un champ, mais s’il n’est ni labouré, ni surveillé, il ne sera pas récolté »

Ornella Maiga